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Récente < Référence < Spécifique < Revues acrido < Contrôle

Ce thème bibliographique, quoique traitant d'un sujet important en pratique, ne fait pas partie de nos objectifs prioritaires et nous ne le développerons a priori que modestement.
En dehors des nombreux documents scientifiques et techniques concernant spécifiquement les méthodes de lutte chimique (celle en vigueur) ou biologique (encore limitée), les inconvénients écologiques de la lutte chimique, son efficacité réelle voire sa justification ont donné lieu à de nombreux débats et écrits.
Au-delà de ces questions de fond, sur le plan concret des interventions sur le terrain, les enjeux économiques de la lutte antiacridienne ainsi que les intérêts institutionnels et politiques viennent aussi interférer, de manière parfois non négligeable, dans les campagnes de lutte.

Compte-tenu de l'évolution des idées, des techniques et des produits, de la masse de publications sur le sujet, cette partie se limitera pour l'essentiel aux travaux généraux ou récents. Elle intégrera des publications concernant l'importance écologique ou économique des acridiens, les effets indésirables de la lutte...

En l'attente d'être un peu plus complets, on trouvera dans les ouvrages suivants un état des connaissances et des bibliographies abondantes, avec notamment de nombreuses publications sur la lutte biologique. Depuis 20 ans, on parle de plus en plus des champignons entomopathogènes, présentés comme une alternative à la lutte chimique dans certaines conditions. Les années à venir diront ce qu'il faut en penser.

ESSAID A., 1991 (Éd.sc.).- La lutte anti-acridienne.- Colloque international sur les perspectives de recherche biologique et chimique dans le cadre de la lutte anti-acridienne, Rabat (Maroc), 27 novembre-2 décembre 1989, coll. Universités francophones, Éditions AUPELF-UREF, John Libbey Eurotext, Paris, xxiii + 306 p.
GOETTEL M.S. & JOHNSON D.L. (Eds.), 1997.- Microbial control of grasshoppers and locusts.- Memoirs of the entomological Society of Canada, 171 : 400 p.
KRALL S., PEVELING R. & BA DIALLO B. (Eds.), 1997.- New strategies in Locust control.- Birkhaüser Verlag, Basel, xi + [3] + 522 p., figs.
LOCKWOOD J.A., LATCHININSKY A.V. & SERGEEV M.G. (Eds.), 2000.- Grasshoppers and grassland health. Managing grasshoppers outbreaks without risking environmental disaster.- Proceedings of the NATO Advanced Research Worshop on Acridogenic and Anthropogenic Hazards to the Grassland Biome, Estes Park, Colorado, 11-18 sept. 1999, NATO Science Series, vol. 73, Kluwer, Netherlands, ix + 221 p.
LOMER C.J., BATEMAN R.P., JOHNSON D.L., LANGEWALD J. & THOMAS M., 2001.– Biological control of locusts and grasshoppers.– Annual Review of Entomology, 46 : 667-702.
LOMER C.J. & PRIOR C. (Eds.), 1992.- Biological control of locusts and grasshoppers.- C.A.B. International, Willingford, 394 p.
RACHADI T., 1991.- Précis de lutte antiacridienne. Les pulvérisations d'insecticides.- Ministère de la Coopération, Paris, et Cirad-Gerdat-Prifas, Montpellier, 312 p.


Künckel d'Herculais, un des précurseurs de l'acridologie
(Fin d'un texte à propos des invasions de Dociostaurus maroccanus vers 1886-1888)
La Nature (1888)


Tout est dit mais, plus de 120 ans après, on est encore loin du compte
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Voilà le portrait fidèle de l'Acridien qui désole actuellement l'Algérie.

Ce n'est pas sans un profond serrement de cour que j'ai assisté aux scènes
de désolation que j'ai retracées ; ce n'est pas sans émotion que j'ai médité sur les responsabilités qui retombaient sur tous ; j'ai pensé qu'au  naturaliste incombait un immense devoir, celui de mettre son savoir au service des malheureux ruinés par ces êtres dont il fait l'objet de ses études. S'il est, à l'heure présente, impuissant à lutter contre les déprédateurs, ne doit-il pas étudier leurs mœurs, observer leur mode d'évolution, s'efforcer de saisir les causes de leur multiplication, de leurs migrations, afin de chercher à prévoir les invasions, à désigner les localités favorables au développement où il faudra attaquer et détruire, à indiquer les meilleurs procédés de destruction ?
Nous allons, en traçant le rôle du naturaliste, montrer combien l'intervention de la science est nécessaire pour résoudre les graves problèmes économiques et sociaux que soulève la question des acridiens.

© 2005, Mestre J. & Chiffaud J.
Dernière mise à jour : Juin 2015